Comment se déroule une séance de sophrologie ?
Toute séance de sophrologie débute par un temps d’accueil et d’échange, qui est primordial pour orienter la pratique. Le sophrologue ne fait aucune analyse, mais il a besoin d’avoir connaissance de certaines données pour proposer une séance adaptée.
Ensuite, après une explication claire du déroulé, le cœur de la séance est bien évidemment le temps de pratique, qui varie selon le souhait du sophronisant et son entraînement.
De nouveau, un temps d’échange est proposé en fin de séance, pour que la personne puisse exprimer ce qu’elle a vécu, ressenti. Le sophrologue est là pour orienter le regard sur le positif, non pour analyser ou juger.
En tout, la durée d’une séance varie entre 40 et 60 minutes. Avec un groupe, cela peut aller jusqu’à 1h30, pour que le temps de parole de chacun soit respecté.
Pour toute personne, avec un objectif précis ou non, l’idéal est de pratiquer des petites séances mais assez régulièrement. Cela permet ainsi de multiplier les vivances et les moments de conscience active, pour (re)trouver l’apaisement, puis pour tendre vers les objectifs fixés.
La sophrologie peut s’adapter à tout le monde, et ce peu importe votre condition physique ou vos contraintes. Alors n’hésitez surtout pas à essayer, cela ne pourra que vous apporter du positif !
En effet, on peut orienter l’attention sur d’autres parties du corps, ou encore faire appel à des sensations connues par le passé.
Bien sûr ! Dans l’idéal, il est préférable de s’y prendre le plus tôt possible pour travailler des objectifs spécifiques, puisqu’il faut en moyenne 8 séances pour mettre en place un protocole.
En revanche, tout est adaptable et il est possible de proposer un protocole plus court et plus ciblé, pour travailler selon « l’urgence » de la situation.
Grâce à la pratique de la sophrologie, on gagne en confiance en soi. Par ailleurs, il existe des exercices ciblés pour travailler ses peurs, peu importe leur intensité. Ainsi, la sophrologie peut tout à fait permettre de préparer un voyage en avion lorsque l’on a développé une phobie de ce moyen de transport.
L’idéal est toujours d’anticiper un peu ce genre de situation, pour avoir le temps de mettre en place un protocole complet et progressif. Toutefois, le protocole pourra être adapté selon « l’urgence » de la situation et répondre au problème de la meilleure façon.
Lorsque l’on est aidant d’une personne souffrante, on peut soi-même être en souffrance et c’est parfois difficile de trouver l’aide nécessaire, voire même simplement d’oser la demander.
La sophrologie peut être utilisée comme une ressource : s’accorder du temps pour soi, revenir à sa propre présence, ne pas s’oublier dans l’accompagnement de l’autre et se soigner soi pour aider l’autre au mieux.
Aussi, n’hésitez pas à prendre ce temps pour vous, que vous soyez un proche d’un patient ou un soignant. C’est uniquement en prenant soin de soi que l’on peut prendre soin des autres.
La sophrologie invite à revenir à soi, à sa propre présence. Elle permet de renouer le lien avec son corps, avec son esprit et avec ses émotions. Cela conduit très souvent à gagner en confiance en soi et à retrouver une image de soi positive et bienveillante, avec de la motivation et de la force pour prendre soin de soi et avancer.
Des exercices ciblés sur les objectifs sont également proposés, une fois que les bases ont été abordées. Néanmoins, une approche pluridisciplinaire est à privilégier, notamment avec un accompagnement psychologique en parallèle.
Ainsi, la sophrologie est une discipline très intéressante pour accompagner les personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire ou d’addictions, mais il est important de la concevoir comme un complément du suivi psychologique, qui est fondamental.